PIER GIORGIO FRASSATI
Découvrir la vie du saint patron des JMJ, des montagnards et des sportifs.

Pier Giorgio est né en Italie, à Turin, en 1901, dans une famille bourgeoise, son père a fondé le journal La Stampa et sa mère est artiste peintre. Il a deux sœurs : une sœur aînée Elda, qui est morte en bas âge et une petite sœur, Luciana.
A l’école des Jésuites de Turin, il découvre la foi catholique, prend part à l’eucharistie quotidienne, prie le chapelet et choisit un directeur spirituel jésuite. Lorsqu’il se rend avec sa famille dans sa maison de campagne, il se lève très tôt et marche six kilomètres dans les Alpes jusqu’au sanctuaire Notre-Dame d’Oropa pour assister à la messe. Sa dévotion forte pour la Vierge Marie le pousse à prier le chapelet en tout lieu, pendant ses marches en montagne, ses promenades en ville, dans les transports, auprès d’une personne malade.
Il fait preuve d’une charité constante envers les familles pauvres et les sans-abris qu’il visite et qu’il aide en leur donnant de la nourriture et des vêtements. Il devient membre de la Société de Saint-Vincent-de-Paul et de l’Action catholique, et appartient au Tiers-Ordre dominicain. Il se soucie des droits des ouvriers et des plus pauvres et milite en faveur du nouveau parti démocrate-chrétien de l’époque.
Il finit ses études d’ingénieur à l’École Polytechnique de Turin en juin 1925, en espérant côtoyer dans son travail les ouvriers pour lesquels il s’est engagé. Quelques jours plus tard, début juillet, il perd sa grand-mère, ne sachant pas qu’il est lui-même atteint d’une poliomyélite foudroyante. Il meurt trois jours après elle, le 4 juillet, et lors de son enterrement sa famille est stupéfaite face à la foule de personnes qui vient assister aux funérailles de celui qui les avait si souvent aidées.
